Nécessaire à savoir sur l’endométriose
L’endométriose est un souci de santé qui concerne 10 % des femmes à travers le monde. La victime de ce type de problème ressent des douleurs pelviennes. Ces douleurs peuvent s’accompagner de sang abondant durant la période de menstruation, mais peuvent également entraîner l’infertilité chez certaines femmes. Il est possible que d’autres symptômes apparaissent.
L’endométriose, qu’est-ce exactement ?
Normalement, la muqueuse doit se trouver au niveau de la cavité de l’utérus. En cas d’endométriose, la femme va avoir de la muqueuse extra utérine. Dans ce cas, au lieu de se trouver au niveau de l’utérus, la muqueuse va se situer dans la vessie, au niveau de l’appendice ou même ailleurs. Cependant, même si cette muqueuse est en dehors de la cavité utérine, elle va produire du sang comme à l’accoutumée durant la période de menstruation, c’est-à-dire, tous les 28 jours. On remarque surtout ce type de problème de santé chez les femmes entre 25 et 45 ans. Chez les jeunes filles, ce cas est assez rare. Toutefois, il est possible qu’elles en soient touchées si elles ont des règles précoces ou qu’elles présentent un cycle de menstruation assez court (- de 27 jours). On peut aussi constater ce souci chez les jeunes filles qui ont une durée de règle très longue ou qui présentent des cas de douleurs intenses durant leur règle.
Comment reconnaître l’endométriose ?
Jusqu’à présent, les scientifiques et professionnels de la santé ne connaissent pas encore de manière précise les principales causes de l’endométriose. Cependant, on peut suspecter une endométriose si la femme présente ces quelques signes. Si elle est sujette à des règles abondantes et qui provoquent des douleurs intenses au-delà de la seconde journée, il est possible que ce soit un cas d’endométriose. Il est également possible que ces symptômes s’accompagnent de douleurs récurrentes lorsque la femme a des rapports sexuels.
Examens de l’endométriose
Afin de bien diagnostiquer ce souci de santé, il est nécessaire de faire quelques examens. Dans un premier temps, votre médecin peut vous demander de faire une échographie pelvienne ou de l’intérieur de votre vagin. Cette échographie va permettre de détecter une éventuelle présence de muqueuse en dehors de l’utérus pouvant se transformer ensuite en kyste. Il peut également vous demander de faire de l’hystérosalpingographie. Il s’agit d’un examen qui permet d’effectuer une radiographie utérine et des trompes. C’est un examen qui permet de détecter les éventuels symptômes indirects d’un autre cas d’endométriose, l’adénomyose. Cette dernière se caractérise par la migration des cellules des muqueuses au niveau des muscles utérins. On peut également vous demander de faire une urographie pour voir si des lésions sont présentes au niveau de votre voie urinaire. L’IRM est aussi possible si les résultats de l’échographie ne sont pas très concluants ou que le médecin a besoin d’un résultat d’imagerie plus clair et plus précis.
Comment traiter l’endométriose ?
Comme le souligne http://endometriose.pro, un traitement médicamenteux peut suffire pour soulager les douleurs causées par l’endométriose. Dans ce cas, le médecin de la patiente peut prescrire des progestatifs synthétiques. Ce type de médicament va arrêter le cycle d’ovulation et freiner l’apparition des règles pendant au moins 6 mois. Ce qui va aussi bloquer les foyers de la maladie et vous évite d’avoir des douleurs récurrentes. On peut aussi donner de l’antigonaditropine à la patiente ou de l’inhibiteur d’aromatase. Dans les cas les plus graves, le médecin peut préconiser une intervention chirurgicale pour retirer les cellules endométriales, mais il est aussi possible de recourir à l’homéopathie, l’ostéopathie, etc.